Des rectangles jetables aux poses de filtre.
Nous passons d’un rectangle de 200*200 mm, pour les masques chirurgicaux, et de 200*175 mm dans le cas des masques de qualité FFP2, aux poses de filtre de 50*50 mm. Autrement dit, dans la surface de matière d'un masque barrière, nous réalisons entre 8 et 12 poses de filtre, un chiffre qui dépend des modes de coupes et de production, des largeurs de bobines de meltblown disponible et de conformation finale des masques.
Ce qu'il faut retenir est l'efficacité.
Notre mode de production est nettement plus simple, exige beaucoup moins d'étapes et permet de réaliser des productions constantes, carrées et invariables, se passant d'une kyrielle de détails et d'accessoires.
Il faut aussi retenir que 50*50 mm correspond à la surface réellement utilisée lorsque l'on respire avec un masque. Le reste sert à recouvrir le visage, à faire tenir le masque et à englober une part plus ou moins grande des joues.
La question primordiale est la quantité de matière nécessaire.
Nous avons vu dans le passé récent que les problèmes de production de la matière première, le Polyéthylène fondu et soufflé (meltblown) et son façonnage en masques sont responsables de complexités, de retards, de spéculation et surtout d'indisponibilité.
La solution primordiale est dans la frugalité de matière utilisée.
Après la pénurie, l'inverse : les masques barrières sont une grande nuisance environnementale, leur production est celles d'objet à usage unique jetables, polluant et peu faciles à recycler. Et le pire est sans doute que l'on ne peut pas les conserver au-delà de quelques années, car leurs parties cotons et leurs accessoires ne se conservent pas, alors que paradoxalement leur cœur est lui imputrescible.
La transition que nous proposons est une façon de répondre aux questions de production, d’utilisation, d’environnement, de déploiement et bien sûr de modernisation de ce que sont les masques de protection.