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Approche économique

22 600 lt itineraire des nuisances

Des rectangles jetables aux poses de filtre.

Nous passons d’un rectangle de 200*200 mm, pour les masques chirurgicaux, et de 200*175 mm dans le cas des masques de qualité FFP2, aux poses de filtre de 50*50 mm. Autrement dit, dans la surface de matière d'un masque barrière, nous réalisons entre 8 et 12 poses de filtre, un chiffre qui dépend des modes de coupes et de production, des largeurs de bobines de meltblown disponible et de conformation finale des masques.

Ce qu'il faut retenir est l'efficacité.
Notre mode de production est nettement plus simple, exige beaucoup moins d'étapes et permet de réaliser des productions constantes, carrées et invariables, se passant d'une kyrielle de détails et d'accessoires.
Il faut aussi retenir que 50*50 mm correspond à la surface réellement utilisée lorsque l'on respire avec un masque. Le reste sert à recouvrir le visage, à faire tenir le masque et à englober une part plus ou moins grande des joues.

La question primordiale est la quantité de matière nécessaire.
Nous avons vu dans le passé récent que les problèmes de production de la matière première, le Polyéthylène fondu et soufflé (meltblown) et son façonnage en masques sont responsables de complexités, de retards, de spéculation et surtout d'indisponibilité.

La solution primordiale est dans la frugalité de matière utilisée.
Après la pénurie, l'inverse : les masques barrières sont une grande nuisance environnementale, leur production est celles d'objet à usage unique jetables, polluant et peu faciles à recycler. Et le pire est sans doute que l'on ne peut pas les conserver au-delà de quelques années, car leurs parties cotons et leurs accessoires ne se conservent pas, alors que paradoxalement leur cœur est lui imputrescible.

La transition que nous proposons est une façon de répondre aux questions de production, d’utilisation, d’environnement, de déploiement et bien sûr de modernisation de ce que sont les masques de protection.

Produire plus près

Notre époque étant un peu restrictive pour les déplacements, nous listons là des entreprises que nous pouvons rencontrer directement, il y a toutes les autres en Europe, et au-delà.
D'un point de vue pratique, c'est une grande chance, car, pour que le projet se concrétise, il faut sans aucun doute faire appel aux compétences les plus accessibles, afin que les exigences de l'industrialisation se doublent de notions modernes de proximité et de durabilité.

La proximité que nous avons choisie est la Bretagne !
Ce n'est pas pour d'autre raison logique que notre lieu d'établissement C’est aussi parce que nous avons tout ce qui nous convient pour commencer. Bien sûr, un produit comme le ScientiFiltre ou le ResîRobot ont une vocation universelle et la sourde logique industrielle voudrait que l'on utilise de confortables ressources lointaines, des transports longs et lents, sous des normes de production efficaces à court terme mais ne se souciant pas vraiment de la prochaine décennie. Nous allons prendre le contre-pied de ce genre de tentation pour d'excellentes raisons.

Innover n'est pas que relocaliser.

Nous ne sommes pas dans une logique protectionniste mais bien dans l'approche de la réalisation d'une grande évolution d'une filière qui a fonctionné sans grands changements technologiques depuis plus de 60 ans. Avec un succès discret qui s'est avéré en pratique dangereux.
Plusieurs pans du système industriel d'approvisionnement médical est d'ailleurs ateint du même biais : la santé coûte cher, les équipements et médicaments n'ont pas toujours assez de valeur ajoutée intrinsèque pour justifier d'être produits en local et comme il faut viser des marchés mondiaux, s'exercent des concentrations de moyens pour finalement, construire quelques monopoles fonctionnant dans la pure tradition de la réponse au plus offrant. C'est un phénomène classique de délégation de production aux plus performants. Cela ne devient un problème, mais alors quel problème, que si le produit ou le dispositif concerné passe du statut de tout venant à celui de trésor mondial.

Produits innovants et stratégiques.
Ils nécessitent une implication, voire une passion commune, pour en faire une réussite. Notre assez longue expérience de l'animation concrète de projets, nous montre que l'on ne peut pas aboutir correctement, c’est-à-dire en laissant s'épanouir les idées et les énergies, lorsque l'on impose des schémas fermés transmis à distance. Surtout lorsque les dialogues se font via un fort décalage horaire.

La raison économique.
Il n'y a pas d'affect à se placer dans un choix local si celui-ci est contre productif. La vraie question est marketing.
Pour succiter  de l’intérêt pour un projet, qu'il s'agisse de blé ou d'oseille, la culture la plus proche des marchés est normalement celle qui garantit non seulement la plus grande fraîcheur mais aussi celle qui permet à tous les participants de se connaître, depuis ceux qui font pousser à ceux qui dégustent en passant par ceux qui cuisinent.
On pourra rétorquer doctement que lorsqu'il est question de produits industriels, le terroir, la qualité des sols celles de l'air et de l'eau revêtent moins d'importance et qu'une main lançant une machine d'injection est identique quel que soit l'endroit.
Un raisonnement contextuellement obsolète, qui a justement prouvé ses faiblesses pour le sujet qui nous occupe, à moins d'avoir la mémoire très courte. On remarque que la production à distance d'objets à très bas prix, en sortie d'usine, se complique à l'extrême à la fin, lorsqu'il faut les livrer au plus grand nombre.