Les masques posent des problèmes.
Rarement bien ajustés sur le nez, ils se collent au visage, bougent quand on respire, glissent quand on parle, baillent en haut et sur les côtés, tirent sur les oreilles, irritent la peau… La variante FFP2 s’impose pour ses qualités de filtration, mais présente les mêmes défauts pratiques.
Mal perçus, mal reçus.
Considérés comme inutiles, puis brusquement indispensables, achetés à prix d’or, objets de spéculations, chers et ensuite presque gratuits, ils sont devenus les symboles de l’impréparation et de l’assujettissement. Il a fallu s’armer de patience pour les avoir, avant de s’armer tout court pour les garder.
Non innovants et peu exploités.
Inchangés depuis 60 ans, issus d’une époque qui ne pensait que consommation de masse, ils n’apportent rien à la science, bien qu’en première ligne des nuisances.
Consommables, liés à aucune personnalisation ils n’apportent pas enseignement sanitaire.
Rarement appréciés, voire honnis.
Ils ne sont que des produits, banalisés, neutres, sans opinion ni signification, juste prévus pour un travail ingrat. Devenus les symboles rejetés de toutes les contraintes, ils doivent nous faire réfléchir à leur transformation positive.