Un masque barrière n’en a pas besoin du fait de sa substance, souple, ce qui est un défaut car il ne se plaque pas correctement sur le visage.
Un masque rigide peut éventuellement se passer d'un jointage, mais cela sera au détriment de l’efficacité. Il conviendra uniquement si ses rebords sont arrondis et qu'il est plaqué. On trouve ce genre de dessin en milieu hospitalier pour équiper les respirateurs, l'air étant forcé, la personne équipée ne fournit que peu d'effort respiratoire.
Les visages étant très différents en dimensions, il est pratiquement impossible de créer un masque à la forme unique et rigide qui convienne à tout le monde. Le compromis choisi risquerait même de ne convenir à personne.
Nous utilisons donc un bourrelet assurant la jointure entre le visage, dont les chairs sont majoritairement molles et le mufle du MaskAptor®, qui lui se doit d'être rigide.
Il existe au moins trois aspects pour lesquels cette approche de souplesse est indispensable, l’étanchéité, le confort de port en continu et l’ajustement.
Ce qui nous permet de nous approcher de la forme et de la consistance souhaitée pour cette pièce en silicone, dont la forme générale est de type « flanc souple + jupe de contact ». Le bourrelet s’adapte ainsi aux différentes formes de visages et confère le confort de port visé.
Avantage complémentaire, il est plus facile à nettoyer et à manipuler. Il est aussi possible d'y appliquer un spray antibactérien, une couche fine anti-allergie, voire une crème hydratante, un soin visage ou un complément de confort, pour autant qu'il ne contienne pas de produits solvants.
Ce qui permet d'en finir avec les marques, les démangeaisons et les proliférations bactériennes observées avec certains masques barrières mal stockés.