On largue, à partir d’un hélicoptère ou d’un drone, une collection de sphères identiques, à leur identifiant près, sur les zones à risques. Nous pourrions aussi les déposer à l’occasion d’une sensibilisation aux dangers pour la forêt, ou par tout moyen peu polluant.
Un second passage permet de localiser chaque capteur afin de réaliser une cartographie. Une grande précision géographique n’est pas indispensable, mais il est nécessaire de déterminer les cheminements des messages, relayés de sphère à sphère.
C’est important, il est peu vraisemblable que l’on puisse les rendre intégralement biodégradables, il faut pouvoir les retrouver en cas de besoin, fin de mission, panne ou destruction.
L’idée est d’utiliser ces dispositifs comme maillage préventif, quadrillant les zones à risques.
Un tel système serait complémentaire des modes de détection existants, tout ayant l’avantage d’apporter une collecte régulière de mesures, qui intéressera, outre les soldats du feu, les météorologues, les biologistes et les écologistes.
Nous imaginons les utiliser dans le cas d’inondations, de glissements de terrains, d’éruptions volcaniques… C’est le rêve du Petit Poucet : faire parler ses cailloux !
Avec les mêmes fonctionnalités, en retirant l’aspect "autonome dans la nature", nous gagnons sur les dimensions pour obtenir des capteurs d’un à deux centimètres de diamètre seulement.
Et tout change, plutôt que de regarder ce qu’il se passe dans le vaste environnement, il devient possible de tester des liquides brassés, les écoulements de boues, les torrents, les cascades…