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Bille d'alerte en mode Cyber

Microsphère d’alerte..

Les matériels dont nous pouvons envisager l’existence et la généralisation, comportent des composants actifs, physiques ou chimiques, un petit processeur, accompagnés d’une alimentation et de connecteurs.

Un ensemble qui aujourd’hui occupe une surface de quelques millimètres carrés.

Autant en mettre plusieurs au même endroit, car Il existe un avantage à réaliser plusieurs mesures en même temps avec des sondes dont les résultats se répondent.Pour illustrer ce propos, prenons un petit exemple de micro-laboratoire de physique que nous pourrions appeler "détecteur de perturbations forestières".

Il s’agit d’un produit qui a été imaginé il y a quelques années afin de proposer une réponse potentielle à la problématique régulière des feux de forêts.

L’objet se présenterait sous la forme d’une sphère en polycarbonate d’environ 5 centimètres de diamètre. Dans sa composition, on trouve une petite carte électronique comportant plusieurs capteurs pour les températures, l’hygrométrie, la pression atmosphérique.

Elle est dotée d’accéléromètres et d’une puce de communication, genre ZigBee®, d’une portée de l’ordre de 150 à 200 mètres. Des versions dotées de supports plus performants, tels que LoRa® sont bien sûr envisageables.

Des bandes de cellules photo électrique entourent la sphère, maintenant l’alimentation de la carte électronique, qui comporte une petite batterie. De par sa conformation, il s’agit d’un objet léger et apte à fonctionner en autonomie.

L’utilisation est simple.

On largue, à partir d’un hélicoptère ou d’un drone, une collection de sphères identiques, à leur identifiant près, sur les zones à risques. Nous pourrions aussi les déposer à l’occasion d’une sensibilisation aux dangers pour la forêt, ou par tout moyen peu polluant.

Un second passage permet de localiser chaque capteur afin de réaliser une cartographie. Une grande précision géographique n’est pas indispensable, mais il est nécessaire de déterminer les cheminements des messages, relayés de sphère à sphère.

C’est important, il est peu vraisemblable que l’on puisse les rendre intégralement biodégradables, il faut pouvoir les retrouver en cas de besoin, fin de mission, panne ou destruction.

L’idée est d’utiliser ces dispositifs comme maillage préventif, quadrillant les zones à risques.

Un tel système serait complémentaire des modes de détection existants, tout ayant l’avantage d’apporter une collecte régulière de mesures, qui intéressera, outre les soldats du feu, les météorologues, les biologistes et les écologistes.

Nous imaginons les utiliser dans le cas d’inondations, de glissements de terrains, d’éruptions volcaniques… C’est le rêve du Petit Poucet : faire parler ses cailloux !

Avec les mêmes fonctionnalités, en retirant l’aspect "autonome dans la nature", nous gagnons sur les dimensions pour obtenir des capteurs d’un à deux centimètres de diamètre seulement.

Et tout change, plutôt que de regarder ce qu’il se passe dans le vaste environnement, il devient possible de tester des liquides brassés, les écoulements de boues, les torrents, les cascades…