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Poly Vision

Il faut ordinairement un spectromètre pour réaliser une analyse de composition complète, avec parfois vaporisation de l’échantillon biologique.

Nous allons bientôt profiter des avancées de la production de circuits CCD de fréquences étendues, pour réaliser un outil de prise de vues capable de couvrir un spectre large.

En utilisant une combinaison de composants optiques, un dans l’ultraviolet, un second dans la lumière visible et les suivants, dans l’infrarouge proche et l’infrarouge le plus profond, il devient possible d’obtenir une image qu’Andy Warhol n’aurait pas reniée, que nous allons utiliser pour procéder à une reconnaissance de traces, de gras, de sucres, jusqu’à obtenir une signature.

Ce principe est similaire de celui des spectromètres à l’exception notable de ceux-ci utilisent des sources de rayon X, dont il ne serait vraiment pas raisonnable d’inonder le public.

Cette méthode purement visuelle est utilisée lors de l’analyse d’objets d’arts, les tableaux en particulier, car les éléments constitutifs des peintures et enduits sont des mélanges de métaux et de composés organiques, des terres, des huiles ou, plus récemment, des polymères.

Un outil de vérification de produits.

Il restera à établir à l’aide de la signature obtenue, si ce qui est analysé dans une assiette ou une bouteille, correspond bien à ce qui est proposé sur l’étiquette ou acceptable par le métabolisme de sa destination.

Disposer d’une image en lumière visible permettra de calibrer l’ensemble. L’utilisateur pourra interroger sa base personnelle ou partager sa trouvaille avec des bases collectives, participant à l’auto-apprentissage de l’ensemble.

L’objectif est de détecter, avec une précision correcte, l’origine, la composition et une levée de doute, si ce qui est analysé existe dans la base de comparaison.

Un tel outil sera moins puissant qu’un appareillage de laboratoire mais il rendra des services différents.

Moyennement précis suivant des critères scientifiques mais d’un coût abordable, ce genre de capteur participera à l’innovation de terrain, partout où une première analyse est un gage de gain de temps.

En se fiant aux lois de l’accélération du progrès, nous estimons que les composants optiques déjà présents dans les smartphones ne demanderont qu’à évoluer et présenter une intégration dans un puissant smartphone, incorporant des fonctions de caméra infrarouge, de microscope, de vision nocturne, entre autres.

Ce laboratoire de poche pourra offrir des applications de visualisations d’émissions toxiques, de déperditions d’énergies, d’émanations d’alcools ou de dilatations de pupilles, les changements de rythmes cardiaques, la circulation sanguine des veines temporales, un outil presque complet !

Une première approche

La visualisation Infra Rouge est un très bon début pour la réalisation d'un NéoCapteurs plus complet.

Après tout, les smartphones les plus récents (en 2020) ne se conçoivent pas sans une foultitudes d'optiques, ou au minimum avec une optique à plusieurs ziga pixels qui permettront sans être vu, d'observer, à distance, les voisins, par exemple, avec une acuité que les paparazzi professionnels d'antan n'obtenaient qu'au prix d'acrobaties arboricoles.

Pour l'instant, la combinaison d'optiques de fréquences différentes n'est pas réellement le soucis premier des fabricants se destinant au grand public. Cela change lentement, via les matériels destinés aux professionnels. Toute inspection de machines, de matériels roulants, d'immeubles, cherche les fuites thermiques, les frottements, les excès ou même les départs de feux.

Depuis quelques années, la société Caterpillar® bien connue pour ses vêtements de protection, mais pas seulement, s'est préoccupée d'équiper ses clients d'un outils de contrôle simple et portable, ce qui l'a amenée à proposer une gamme de smartphones intégrant une optique sur composant FLIR®. L’exemple a été suivi par quelques spécialistes, mais on attend avec impatience que l’un, l’autre ou tous les faiseurs d’envergure mondiale s’y mettent.

Ce qui leur permettra sans doute d’augmenter le coût des smartphones, à moins qu’une autre solution, déjà disponible celle-là, se présentant sous la forme d’un petit module bi-fréquence connectable en USB, ne rencontre un vaste succès auprès, par exemple, de tous les écologistes de terrain …

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